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Dans la plupart des foyers, l’assurance vie est un sujet difficile à aborder. Pour beaucoup de Canadiens, il est prioritaire d’assurer la protection de ses proches en cas de décès. Toutefois, environ 40 % des Canadiens n’ont pas d’assurance vie, selon l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes.

Pour bien des raisons, les gens remettent souvent à plus tard la souscription d’une assurance vie. En général, ils trouvent cela trop compliqué, ou ils croient qu’ils n’en ont pas encore besoin. Dans le présent article, nous nous attarderons à l’aspect compliqué de la chose. Répondons d’abord à quelques questions courantes :

Qu’est-ce que l’assurance vie ?

L’assurance vie est un contrat entre une personne (titulaire de police) et une compagnie d’assurance. Le titulaire de police paie une prime à la compagnie d’assurance, qui s’engage en contrepartie à verser une somme forfaitaire (prestation de décès) au bénéficiaire (ou aux bénéficiaires) de la police au décès de la personne assurée.

Qu’est-ce qu’une prime d’assurance?

Il s’agit de la somme qu’une personne doit verser pour sa police d’assurance. Une prime peut être mensuelle ou annuelle.

Qu’est-ce qu’une prestation de décès?

Une prestation de décès est une somme forfaitaire versée au bénéficiaire d’une police d’assurance vie lorsque la personne assurée est décédée.

Qu’est-ce qu’un bénéficiaire et comment le désigne-t‑on?

Les bénéficiaires d’une police d’assurance vie sont les personnes désignées dans le contrat d’assurance pour recevoir la prestation de décès du titulaire de police. Un titulaire de police peut désigner un ou plusieurs bénéficiaires. Il est courant de désigner son conjoint ou ses enfants comme bénéficiaires, afin de combler en partie leurs besoins financiers actuels ou futurs (ex. : études, frais de subsistance, etc.). Certains titulaires de police désignent un organisme de bienfaisance comme bénéficiaire.

Points importants à considérer lorsqu’on désigne des bénéficiaires :

Si le bénéficiaire est mineur, il est recommandé de désigner un fiduciaire pour administrer la prestation de décès jusqu’à la majorité du bénéficiaire. La prestation de décès ne peut être versée directement à un mineur ; si aucun fiduciaire n’a été désigné, le cas devra être présenté à la cour.

Lorsqu’une personne est désignée comme bénéficiaire, la prestation de décès qui lui est versée n’est pas imposable.

En plus du premier bénéficiaire, il est recommandé de désigner un bénéficiaire subsidiaire. Dans l’éventualité où le décès du premier bénéficiaire surviendrait avant la personne assurée au titre de la police d’assurance vie, le bénéficiaire subsidiaire recevrait la prestation de décès.

Types de polices d’assurance vie (temporaire ou permanente)

Il peut être difficile de comprendre la différence entre une assurance vie temporaire et une assurance vie permanente. Voyons donc ce qui les distingue.

L’assurance vie temporaire est généralement plus abordable que l’assurance permanente. Cela est en grande partie attribuable à la période d’assurance plus courte ; toutefois, le montant de la prestation de décès influera aussi sur la prime à payer. L’assurance vie temporaire est conçue pour couvrir les besoins à court terme. On peut en général souscrire une assurance d’une durée de 10 à 40 ans. Cette durée peut correspondre au nombre d’années pendant lesquelles vos enfants seront financièrement dépendants de vous, ou encore au nombre d’années qu’il vous faudra pour rembourser vos dettes. Si au terme de la couverture choisie, vous souhaitez la prolonger, vous pourrez renouveler la police, mais en contrepartie d’une prime plus élevée.

L’assurance vie permanente, qui n’a pas d’échéance fixe, convient aux personnes qui souhaitent une couverture à long terme ; elle commande toutefois une prime plus élevée. L’assurance vie permanente peut aussi être assortie d’une valeur de rachat. Cette valeur de rachat s’accroît au fil du temps et il est possible d’emprunter sur celle-ci. La croissance de la valeur de rachat est souvent l’avantage qui attire les gens vers ce type d’assurance vie.

L’assurance vie entière et l’assurance vie universelle sont deux types communs d’assurance vie permanente.

Quelle est la différence entre la prestation de décès et la valeur de rachat?

La prestation de décès versée en vertu d’une police d’assurance vie peut être exempte d’impôt, et il s’agit d’une somme forfaitaire versée uniquement après le décès de la personne assurée. On peut utiliser la prestation de décès à diverses fins. En voici quelques-unes :

  • Remplacer le revenu
  • Subvenir aux besoins des enfants ou des autres personnes à charge
  • Payer les frais funéraires
  • Rembourser les dettes, y compris un prêt hypothécaire

La valeur de rachat d’une police est accessible au titulaire de son vivant. La valeur de rachat correspond au total des primes payées moins le montant de la couverture d’assurance. Comme nous l’avons déjà mentionné, une assurance vie permanente entière ou universelle peut être assortie d’une valeur de rachat.

Qu’est-ce qu’un avenant ?

Un avenant est une protection facultative qui peut être ajoutée à votre police d’assurance. Les avenants permettent de personnaliser votre police d’assurance vie afin qu’elle réponde à vos besoins particuliers. Par exemple, si vous avez de jeunes enfants, vous pouvez ajouter à votre police un avenant procurant un petit montant d’assurance vie supplémentaire pour couvrir vos enfants et qui pourra leur être transmis lorsqu’ils seront plus vieux. Leur assurabilité sera ainsi protégée à long terme. Si jamais leur situation future les rend inadmissibles à une autre couverture d’assurance, ils auront au moins cette protection.

Il est tout à fait possible de choisir vous-même une police d’assurance vie répondant aux besoins de votre famille, mais la démarche sera plus facile si vous pouvez compter sur un spécialiste pour répondre à vos questions et vous donner des conseils éclairés.

Parlez à un conseiller de la Compagnie d’assurance vie RBC de votre région.
Composez le 1 866 223-7113.
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Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.

Les produits d’assurance responsabilité, habitation, auto, loisir et mode de vie (exception faite de l’assurance pour voitures de collection) sont distribués par l’Agence d’assurances RBC ltée et établis par Aviva, Compagnie d’Assurance Générale. Au Québec, l’Agence d’assurance RBC ltée est enregistrée comme agence d’assurances de dommages. En raison des régimes publics d’assurance automobile en place au Manitoba, en Saskatchewan et en Colombie-Britannique, RBC Assurances n’offre pas d’assurance automobile dans ces provinces. La couverture peut varier selon la province. Certaines conditions, limitations et exclusions peuvent s’appliquer. Pour connaître les modalités de l’assurance, communiquez avec votre spécialiste en assurance, Évaluation du risque à RBC, et consultez le libellé de la police d’assurance.

L’assurance pour voitures de collection est offerte par Hagerty Canada, LLC et établie par Elite Insurance Company, une filiale d’Aviva Canada Inc. Certaines protections ne sont pas disponibles dans toutes les provinces. Hagerty est une marque déposée de Hagerty Group, LLC.

MC Marque(s) de commerce de Banque Royale du Canada, utilisée(s) sous licence.

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Famille Gestion financière

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La discussion ayant trait aux problèmes de santé mentale a fait beaucoup de chemin. Auparavant, les personnes qui souffraient d’une maladie mentale comme l’anxiété, la dépression, le trouble panique, le trouble de stress post-traumatique, une maladie bilopaire et autres se faisaient dire des banalités comme « Fais plus d’exercice », « Il n’y a pas de quoi être déprimé », ou encore la plus futile de toutes « Cesse de faire des caprices ! ». Certes, la société a quelque peu évolué dans sa façon de penser, mais des préjugés demeurent néanmoins associés aux troubles mentaux, ce qui dissuade de nombreuses personnes souffrantes d’obtenir de l’aide du corps médical ou de demander à leur employeur des aménagements.

« RBC Assurances travaille fort pour s’assurer qu’on parle de santé mentale et contribuer ainsi à dissiper les préjugés qui subsistent. Nous n’en sommes pas encore là, mais nous voulons sensibiliser les gens au fait que la maladie mentale est une invalidité, tout comme n’importe quelle autre invalidité », affirme Maria Winslow, première directrice générale, Assurance de personnes, RBC Assurances.

Voici sept mythes associés aux troubles mentaux :

Mythe 1 : « C’est entièrement ma faute, car je suis quelqu’un de faible. »

Le mot « faible » est à proscrire de vos pensées. (En réalité, vous savez vous montrer très fort face à un problème complexe.) Les troubles mentaux sont d’origine biologique et ne sont pas attribuables à un manque de volonté ni à des défauts de caractère. Par exemple, l’anxiété peut être causée par un déséquilibre chimique, des facteurs génétiques ou des éléments environnementaux comme le stress chronique ou un traumatisme1. La dépression quant à elle est le résultat d’une interaction complexe entre les facteurs suivants, ou la combinaison de certains d’entre eux : « déséquilibres chimiques, mauvaise régulation de l’humeur par le cerveau, vulnérabilité génétique, événements de la vie stressants, médicaments et problèmes médicaux », selon le Harvard Health Publishing2.

Mythe 2 : « Je ne veux pas qu’on le sache ; personne d’autre n’a ça et on me jugera de façon négative. »

Si vous croyez que vous seul souffrez de problèmes de santé mentale, détrompez-vous. Selon l’Association canadienne pour la santé mentale, près de la moitié de la population sera ou aura été atteinte d’une maladie mentale avant l’âge de 40 ans3. Selon un récent sondage de RBC Assurances, 30 % des Canadiens se sont absentés du travail en raison d’une invalidité attribuable à une maladie mentale dont ils souffraient, et 7 % se sont absentés pour prendre soin d’un membre de la famille ou d’un ami souffrant de maladie mentale4.

Mythe 3 : « La maladie mentale n’est pas une invalidité. »

La maladie mentale est-elle une invalidité ? Le sondage de RBC Assurances révèle que 47 % des Canadiens estiment que la dépression n’est pas une véritable invalidité. Toutefois, comme il est mentionné plus haut, les problèmes de santé mentale trouvent leur origine dans des processus biologiques. Les troubles psychiatriques diffèrent des lésions cérébrales de nature organique ou des troubles de l’apprentissage. Le sondage fait référence aux situations où la maladie mentale nuit à la productivité et à la vie quotidienne et qui sont alors considérées comme des invalidités5. Souffrir d’une maladie mentale, c’est comme souffrir d’une blessure physique. Jugeriez-vous quelqu’un qui s’est absenté du travail pour suivre un traitement contre le cancer ? Bien sûr que non. Il faut les considérer sur un pied d’égalité », affirme Mme Winslow.

Mythe 4 : « Je ne peux pas demander de l’aide, car mon assurance invalidité ne couvre pas les problèmes de santé mentale. »

Il est important de savoir que la plupart des polices d’assurance invalidité couvrent la santé mentale. Seules quelques-unes l’excluent. Lorsque vous cherchez à souscrire une police, assurez-vous de vous informer auprès de votre conseiller de ce qui est couvert et de ce qui ne l’est pas. Assurez-vous que la maladie mentale ne fait pas partie des exclusions dans la définition d’« invalidité ». « RBC Assurances est la plus grande compagnie d’assurance invalidité au Canada. L’assurance invalidité remplace une partie de votre revenu si vous êtes incapable de travailler en raison d’une invalidité, que celle-ci soit de nature physique ou qu’elle soit associée à une maladie mentale », explique Mme Winslow.

Mythe 5 : « Les assurances invalidité sont toutes pareilles. »

L’assurance invalidité n’est pas une protection toute faite répondant aux besoins de tout un chacun. Discutez de vos besoins et de vos objectifs avec votre conseiller en assurance. Lorsque vous souscrivez la police, vous devez décider de la durée de votre couverture : elle doit être en vigueur pendant deux ans seulement ou jusqu’à l’âge de 65 ans ? Différentes options existent selon votre budget, votre revenu, la période de couverture souhaitée, votre âge et autres besoins. L’option de deux ans est peut-être la plus économique, mais songez à ceci : que feriez-vous si vous aviez encore besoin d’une couverture à l’expiration de l’assurance ? Une fois les deux années révolues, vous ne pouvez pas renouveler l’assurance. Avez-vous suffisamment d’épargne pour couvrir vos dépenses ?

Mythe 6 : « Attendez d’avoir un problème avant de souscrire une assurance invalidité. »

Vous devriez souscrire une assurance invalidité lorsque vous êtes jeune et en santé, car vous êtes plus susceptible d’obtenir la couverture souhaitée et pourriez payer une prime moins élevée. Si vous attendez d’être en pleine crise, vous ne serez pas admissible à l’assurance.

Dans certains cas, il est possible d’obtenir une police d’assurance invalidité après avoir reçu un diagnostic de maladie, mais celle-ci serait spécifiquement exclue des maladies couvertes.

Mythe 7 : « Je ne peux pas m’absenter du travail ; mon patron ne comprendrait tout simplement pas. »

Au vu de la stigmatisation qui existe toujours au sujet des problèmes de santé mentale, 38 % des Canadiens qui ont répondu au sondage craignent que le fait de s’absenter du travail pour se rétablir d’une maladie mentale ne compromette leur sécurité ou emploi au sein de leur entreprise. À vrai dire, 25 % des répondants ne pouvaient pas s’absenter du travail pour une invalidité mentale, car leur lieu de travail ne le permettait pas.

Communiquez avec votre Service des ressources humaines pour connaître la politique en vigueur et demandez qu’on vous mette en contact avec une personne qui pourrait vous expliquer quelles options vous sont offertes.

Mme Winslow affirme que « prendre le temps de penser à soi peut vous aider à vous rétablir plus rapidement et à devenir plus productif. »

Si vous avez des questions au sujet de l’assurance invalidité, communiquez avec un conseiller de la Compagnie d’assurance vie RBC près de chez vous.

Sources :

1. « Anxiety Disorders », Cleveland Clinic. Consulté le 4 juillet 2019.
my.clevelandclinic.org/health/diseases/9536-anxiety-disorders

2. « What Causes Depression? » Harvard Health Publishing. Consulté le 4 juillet 2019.
health.harvard.edu/mind-and-mood/what-causes-depression

3. « Faits saillants sur la maladie mentale », Association canadienne pour la santé mentale. Consulté le 4 juillet 2019.
https://cmha.ca/fr/faits-saillants-sur-la-maladie-mentale

4. Sondage sur l’assurance invalidité de RBC Assurances réalisé par Ipsos, janvier 2018

5. « What is Psychiatric Disability and Mental Illness? » Boston University Center for Psychiatric Rehabilitation. Consulté le 4 juillet 2019
cpr.bu.edu/resources/reasonable-accommodations/what-is-psychiatric-disability-and-mental-illness/

 

Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.

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Assurance invalidité Santé et bien-être Santé mentale Travail/Vie privée

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Avez-vous une assurance vie ? Si vous n’en avez pas, sachez que vous n’êtes pas le seul. Bon nombre de personnes éprouvent de la confusion en pensant aux divers types d’assurances vie, et cela constitue souvent un obstacle à la souscription d’une police. Un récent sondage effectué par la Commission des services financiers de l’Ontario (CSFO) a révélé que seulement 47 % des Ontariens âgés de 25 à 34 ans avaient une assurance vie et que près de la moitié d’entre eux (48,6 %) admettaient ne pas bien comprendre leur police.1

Si vos proches comptent sur vous financièrement, vous avez besoin d’une assurance vie. Elle peut leur procurer la sécurité financière dont ils ont besoin en leur versant un montant forfaitaire en franchise d’impôt advenant votre décès, qu’ils peuvent utiliser pour:

  • Payer vos frais funéraires
  • Les aider à demeurer dans la maison familiale
  • Régler les frais de garderie ou les dépenses du ménage

Quel type de couverture me convient ?

Il y a deux grandes catégories d’assurance vie : temporaire et permanente.

L’assurance vie temporaire procure une couverture pendant une période déterminée et est renouvelable une fois la période échue.

L’assurance vie permanente est conçue pour procurer une couverture viagère. Elle est offerte sous forme d’assurance vie entière ou d’assurance vie universelle.

Cela peut sembler difficile de s’y retrouver en matière d’assurance vie, mais n’en croyez rien. Tous les types d’assurance vie, quels qu’ils soient, offrent une protection contre les pertes financières à la suite d’un décès. Le tableau ci-dessous explique les différents types d’assurances vie pour vous aider à prendre une décision éclairée.

  Vie temporaire Assurance vie permanente
Vie entière
Assurance vie permanente
Vie universelle
Quel est l’âge d’admissibilité ? De 18 à 70 ans2 De 0 à 85 ans3 De 0 à 85 ans3
Couverture idéale pour quoi ? Offre un moyen simple et pratique de protéger l’avenir financier de votre famille à court terme. Idéale si vous voulez une couverture viagère pour protéger l’avenir financier de votre famille à long terme. Idéale si vous vous intéressez aux placements et recherchez la sécurité d’une protection viagère, et souhaitez une occasion d’épargne avantageuse sur le plan fiscal.
Pendant combien de temps serai-je assuré ? Pendant un nombre déterminé d’années (appelées périodes d’assurance), généralement de 10 à 40 ans, avec l’option de renouveler à la fin de la période. Votre vie durant Vous aurez une combinaison unique d’assurance vie et d’options de placement parmi lesquelles choisir votre vie durant.
Les paiements à mes bénéficiaires seront-ils non imposables ? Oui4 Oui4 Oui4
Devrais-je passer un examen médical ? Peut ne pas être exigé Habituellement exigé Habituellement exigé
Mes paiements vont-ils augmenter ? Vos paiements sont garantis pendant toute la période ; les paiements seront majorés au renouvellement, mais seront ensuite garantis pendant toute la période de renouvellement. Non, vos paiements sont garantis votre vie durant. Vous pouvez choisir parmi diverses périodes et options de paiement.
La police peut-elle être résiliée en tout temps ? Oui Oui (vous pouvez recevoir les sommes accumulées dans la partie épargne de votre police si vous résiliez celle-ci avant l’échéance) Oui (vous pouvez recevoir les sommes accumulées dans la partie épargne de votre police si vous résiliez celle-ci avant l’échéance)
Y a-t-il une période de résiliation avec remboursement ? Non, mais si vous résiliez l’assurance, vous paierez uniquement pour la période où vous étiez couvert. Non, mais si vous résiliez l’assurance, vous paierez uniquement pour la période où vous étiez couvert. Non

Il est toujours important de magasiner son assurance vie avant de la souscrire. Plus vous en savez au sujet des différents types d’assurances vie, plus il est facile de trouver la police qui vous convient.

D’autres questions ? Parlez à un conseiller de RBC Assurances aujourd’hui même.

1) https://www.investmentexecutive.com/news/products/millennials-struggling-to-grasp-insurance/
2) Vous pouvez demander une assurance vie temporaire d’une durée de 10 à 15 ans si vous avez entre 18 et 70 ans. Pour les durées de plus de 15 ans, l’âge de souscription maximal est de 85 ans moins la durée sélectionnée. Par exemple, pour une assurance de 25 ans, l’âge de souscription maximal est de 60 ans (85 – 25).
3) Différentes options vous sont offertes. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples détails.
4) À noter que des frais d’homologation s’appliquent si vous n’avez pas désigné un bénéficiaire et que le produit de votre police est versé à votre succession.

 

Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.

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L’assurance pour voitures de collection est offerte par Hagerty Canada, LLC et établie par Elite Insurance Company, une filiale d’Aviva Canada Inc. Certaines protections ne sont pas disponibles dans toutes les provinces. Hagerty est une marque déposée de Hagerty Group, LLC.

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Vie

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Découvrez comment planifier la succession de vos comptes de médias sociaux
 

Pour de plus amples renseignements sur la façon de protéger vos proches sur le plan financier, ou tout au moins, de ne pas imposer à votre famille le fardeau de couvrir vos dernières dépenses, visitez: https://www.rbcassurances.com/assurance-vie/index.html ou Parlez à un conseiller de RBC Assurances.

Références
1. https://www.theloop.ca/dead-facebook-users-will-soon-outnumber-the-living/
2. https://www.independent.co.uk/life-style/social-media-what-happens-when-you-die-instagram-facebook-twitter-gmail-pinterest-a8706126.html
3. https://blogs.systweak.com/2018/03/what-happens-to-your-online-accounts-when-you-die/
4. https://www.thedigitalbeyond.com/2018/02/what-happens-to-your-social-media-accounts-when-you-die-our-2018-update
5. https://mashable.com/2014/06/24/social-media-death/#LhtXYPIAaaq8

Planifier la succession de vos actifs numériques : La vie après la mort dans les médias sociaux

Il est toujours bon de planifier à l’avance, même lorsqu’il s’agit de vos actifs numériques. Même si cela peut sembler futile ou sans importance, vous pouvez protéger vos données et aider vos proches à gérer votre patrimoine numérique advenant votre décès en prenant des dispositions au sujet de vos comptes en ligne.D’ici 2065, il y aura plus d’utilisateurs décédés que vivants1.Les comptes inactifs continuent d’être mentionnés, de recevoir des demandes d’amitié voire des vœux d’anniversaire.1

CERTAINS COMPTES SONT IMMORTELS

Saviez-vous que bon nombre de vos comptes de médias sociaux ne seront jamais désactivés à moins d’en faire une demande officielle et légale ?

Sites qui exigent une autorisation légale pour accéder à un compte ou le fermer :FacebookInstagramPinterestTwitterLinkedInMicrosoft

FIGÉ AD VITAM ÆTERNAM

Facebook et Instagram permettent de placer le profil d’un compte de médias sociaux en mode commémoration si un ami ou un proche de l’utilisateur signale son décès. Cela signifie que votre compte demeurera visible tel qu’il l’était avant votre décès, mais qu’il est protégé contre le risque d’être supprimé ou falsifié2.

VISION

Certains sites proactifs ont commencé à mettre en place des politiques qui aident les utilisateurs à prévoir en amont. Personnaliser les paramètres de sécurité permet de déclencher des instructions pour votre compte après une période d’inactivité prolongée3.

Facebook – Un « contact légataire » que vous désignez peut publier des archives en votre nom4.

Google – Le « Gestionnaire de compte inactif » vous permet de choisir un contact de confiance qui peut accéder à votre compte5.

COMMENT PLANIFIER

L’absence de plan peut rendre vos actifs numériques vulnérables à la falsification, et au risque de partage de vos photos et messages personnels de nature délicate. Le bon plan peut protéger les êtres chers qui vous survivent contre le stress émotionnel lié à ce genre de situation.Désignez si possible un contact légataire ou de confiance en utilisant les paramètres de sécurité du site.Établissez une procuration dans le cadre de votre testament. Si vous n’avez pas de testament, ou si vous avez besoin de plus de renseignements sur l’importance de la planification successorale, visitez : https://www.rbcfinancialplanning.com/fr/planification-successorale.html

En plus de vous assurer de mettre de l’ordre dans vos affaires numériques, vous voudrez aussi le faire pour vos affaires financières. Que vous ayez des personnes à charge ou non, la procuration et le testament sont des éléments importants de la planification successorale, laquelle devrait comprendre aussi une assurance vie. Pour de plus amples renseignements sur la façon de protéger vos proches sur le plan financier, ou tout au moins, de ne pas imposer à votre famille le fardeau de couvrir vos dernières dépenses, visitez : https://www.rbcassurances.com/assurance-vie/index.html

Références
1. https://www.theloop.ca/dead-facebook-users-will-soon-outnumber-the-living/
2. https://www.independent.co.uk/life-style/social-media-what-happens-when-you-die-instagram-facebook-twitter-gmail-pinterest-a8706126.html
3. https://blogs.systweak.com/2018/03/what-happens-to-your-online-accounts-when-you-die/
4. http://www.thedigitalbeyond.com/2018/02/what-happens-to-your-social-media-accounts-when-you-die-our-2018-update
5. https://mashable.com/2014/06/24/social-media-death/#LhtXYPIAaaq8

Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.

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Famille Sécurité

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Renseignez-vous sur les options en matière d’assurance habitation ou parlez à un conseiller RBC Assurances pour vous assurer que votre partenaire et vous avez la couverture nécessaire pour la maison que vous venez d’acheter ensemble.

Composez le 1 877 749-7224

Vous songez à emménager ensemble ? Conversations importantes à avoir avec votre partenaire.

Si votre partenaire et vous songez à emménager ensemble, voici certains points à prendre en considération.

Pour commencer.

1. Emménager avec votre partenaire ouvre la voie à un autre niveau d’intimité. La meilleure chose à faire pour vous assurer que tout se passe bien est de vous préparer. Il faut donc prendre le temps de discuter des détails avec votre partenaire.

2. Vous endormez-vous devant la télé ? L’un d’entre vous est-il maniaque du ménage tandis que l’autre laisse tout traîner ? Essayez de vous adapter. Si les tâches ménagères et la propreté deviennent problématiques, essayez de répartir les responsabilités et de faire les tâches ensemble.

Confiez-vous l’un à l’autre.

3. Il s’agit peut-être d’un sujet difficile, mais il est essentiel d’être d’accord quant à vos dépenses conjointes et de connaître vos antécédents en matière d’argent.

4. Assurez-vous d’avoir dès le départ un plan clair quant au partage des dépenses et envisagez d’utiliser une application comme Splitwise pour faire les calculs.

5. Cela peut sembler trop officiel, mais le fait de consigner qui est responsable de quoi vous aidera à respecter vos intentions lorsque vous choisissez de partager les dépenses.

6. Même si les règles en matière d’union de fait diffèrent d’une province à l’autre, il est important de noter que bien souvent, dès que votre état civil change, votre assurance et vos impôts sont les mêmes que si vous étiez mariés.

Votre nouvelle demeure.

7. L’assurance des locataires ou l’assurance habitation différera selon le quartier, parlez donc à un conseiller pour avoir l’heure juste.

8. Si vous êtes locataires, assurez-vous que vos deux noms figurent sur le bail. Si l’un d’entre vous est propriétaire de la maison, vous pouvez déterminer comment partager les versements hypothécaires, mais c’est le nom du propriétaire qui figurera sur le titre de propriété.

Vos actifs.

9. Vous devrez probablement libérer de l’espace pour les affaires de l’autre, il faudra donc décider de ce que vous garderez et de ce dont vous vous débarrasserez. Dites à votre partenaire ce qui n’a pas d’importance pour vous et ce à quoi vous tenez.

10. Assurez-vous que votre régime d’assurance des locataires ou habitation couvre la valeur de vos biens combinés et de vos biens neufs. Si vous partagez un véhicule, vous devriez discuter de vos dossiers de conduite, car vos primes pourraient augmenter si votre partenaire a un mauvais dossier.

Ressource Additionnelle :
https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/prestations-enfants-familles/mettre-a-jour-votre-etat-civil-aupres-agence-revenu-canada.html

Taux avantageux et conseils spécialisés en assurance habitation

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* Les produits d’assurances auto et habitation sont distribués par l’Agence d’assurances RBC ltée et établis par Aviva, Compagnie d’Assurance Générale. En raison des régimes publics d’assurance automobile en place au Manitoba, en Saskatchewan et en Colombie-Britannique, RBC Assurances n’offre pas d’assurance automobile dans ces provinces.

Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.

Les produits d’assurance responsabilité, habitation, auto, loisir et mode de vie (exception faite de l’assurance pour voitures de collection) sont distribués par l’Agence d’assurances RBC ltée et établis par Aviva, Compagnie d’Assurance Générale. Au Québec, l’Agence d’assurance RBC ltée est enregistrée comme agence d’assurances de dommages. En raison des régimes publics d’assurance automobile en place au Manitoba, en Saskatchewan et en Colombie-Britannique, RBC Assurances n’offre pas d’assurance automobile dans ces provinces. La couverture peut varier selon la province. Certaines conditions, limitations et exclusions peuvent s’appliquer. Pour connaître les modalités de l’assurance, communiquez avec votre spécialiste en assurance, Évaluation du risque à RBC, et consultez le libellé de la police d’assurance.

L’assurance pour voitures de collection est offerte par Hagerty Canada, LLC et établie par Elite Insurance Company, une filiale d’Aviva Canada Inc. Certaines protections ne sont pas disponibles dans toutes les provinces. Hagerty est une marque déposée de Hagerty Group, LLC.

MC Marque(s) de commerce de Banque Royale du Canada, utilisée(s) sous licence.

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Assurance des locataires Relations

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Les jeunes adolescents doivent composer avec une multitude de changements à cette étape de leur développement. Ces changements touchent leur évolution cognitive, physique, psychologique et sociale. Chaque jeune a un parcours qui lui est propre et présente des caractéristiques uniques. En règle générale, toutefois, au cours de cette phase de leur développement, les jeunes adolescents ont tendance à plusieurs égards à osciller entre l’enfance et leur maturité naissante. En ce sens, le passage à l’adolescence s’accompagne souvent de changements brusques et de l’acquisition rapide de nouvelles aptitudes.

La croissance se passe d’abord sur le plan physique, avec l’apparition plus marquée des caractéristiques sexuelles. Lorsque les enfants amorcent leur puberté, ces changements physiologiques peuvent les inquiéter. Quand le processus de maturation sexuelle est rapide, cela peut créer chez eux un malaise, en ce qu’ils se sentent tout à coup différents d’un grand nombre de leurs amis. D’autres jeunes peuvent voir avec appréhension leurs amis grandir plus vite qu’eux et avoir l’impression de prendre une certaine forme de retard.

C’est ensuite sur le plan cognitif que le processus de croissance se poursuit. Les jeunes adolescents passent graduellement de la pensée concrète à une pensée plus logique et abstraite. Cette phase comporte le plus souvent des périodes de croissance et des paliers. Durant les premières années de la vie, les enfants s’intéressent aux faits et à la maîtrise de certaines habiletés. Avec l’acquisition de facultés de raisonnement plus complexes, les adolescents commencent souvent à se soucier davantage des valeurs. Ils apprennent à formuler des hypothèses et essaient d’envisager les choses sous l’angle de leurs expériences personnelles, ils comprennent mieux le passé, ils s’intéressent de plus en plus aux enjeux sociaux, ils commencent à planifier en vue du proche avenir, et ils sont plus conscients de leur position sociale et de l’attitude des autres à leur endroit.

Le troisième stade de développement concerne la croissance sociale et affective des adolescents. À mesure que le sentiment de leur identité émerge, les événements et les gens peuvent susciter chez eux toutes sortes d’émotions et de réactions puissantes. La gaucherie et l’égocentrisme des adolescents peuvent découler de la confusion qu’ils ressentent et de perceptions subjectives de soi. Ils peuvent ressentir des émotions contradictoires par rapport à eux-mêmes, face à l’autorité et à leur envie d’autonomie. Ainsi, les sentiments de malaise causés par leur corps en croissance peuvent se traduire par des sautes d’humeur. Les adolescents sont si sensibles à leur image corporelle qu’ils se vanteront parfois de leur apparence. Les commentaires négatifs peuvent par ailleurs provoquer des réactions excessives qui, aux yeux des adultes qui les entourent, peuvent prendre une allure dramatique.

Les tâches de l’adolescent en devenir consistent notamment à a) progressivement accepter son apparence physique et son appartenance sexuelle, b) acquérir une plus grande autonomie émotionnelle, c) apprendre à faire des choix et préparer son avenir, d) se faire de nouveaux amis et nouer des relations sociales et e) consolider ses valeurs et son sens moral. Les jeunes ont beaucoup à faire pour mener à bien ces tâches, alors qu’ils doivent améliorer leur compréhension, approfondir leurs connaissances, explorer leurs valeurs et intérêts, tout en faisant face à leur propre confusion, en vivant toutes sortes de transitions et en composant avec les attentes de leur entourage.

C’est pourquoi leurs besoins sur le plan du développement sont les suivants : a) espace intellectuel pour explorer, remettre en question et à l’occasion contester, b) communications positives, c) attitudes favorables, d) liberté accrue, e) acceptation par les pairs et les adultes, f) système de valeurs bien établi, g) sécurité psychologique et sentiment de compétence et h) occasions de mettre leurs croyances à l’épreuve, d’exercer leurs choix et d’exploiter leurs nouvelles capacités.

Lorsque ces besoins sont régulièrement satisfaits, les adolescents en règle générale acquièrent de meilleures habiletés d’adaptation, deviennent plus résilients et ont une meilleure estime de soi. Autrement dit, ils évaluent leurs qualités et leurs attributs de manière plus positive et se sentent bien intégrés à leur groupe social de référence. L’estime de soi et la validation étant importantes à la maison comme à l’école, les objectifs pédagogiques du programme d’études visent à aider les étudiants sur le plan de l’autonomie, de l’adaptabilité, du sens des responsabilités, de la résolution de problèmes, des aptitudes à communiquer, de la capacité à s’évaluer avec réalisme et du respect des autres. L’établissement de bonnes relations entre parents et enseignants crée un partenariat important qui contribue à aider les adultes de demain à s’épanouir.

Si, en tant que père ou mère d’un adolescent, vous constatez que celui-ci est plus renfermé ou préoccupé qu’à son habitude, sachez que vous pouvez obtenir une consultation ou un suivi auprès de nombreuses ressources. Consultez les professionnels en santé mentale de l’école de votre enfant, y compris l’équipe de soutien scolaire. Des ressources gratuites en ligne mises au point de concert avec des psychologues vous procureront également le soutien et les conseils nécessaires en matière d’intervention. L’ABC de la santé mentale en est un bon exemple. Il s’agit d’une ressource gratuite bilingue à l’intention des enseignants et des parents sur les besoins des enfants et des jeunes jusqu’à 18 ans. La Fondation de psychologie du Canada offre un large éventail de ressources gratuites en ligne, dont le site www.strategiesurlestress.ca

Ester Cole : Reproduction autorisée
Ester Cole, Ph. D., est psychologue en bureau privé à Toronto et offre des services aux enfants d’âge scolaire, aux jeunes, aux familles et aux écoles. Elle a été présidente du conseil d’administration de la Fondation de psychologie du Canada et du programme Parents pour la vie, et a présidé l’Ontario Psychological Association et la Canadian Association of School Psychologists. Auteure et conférencière de renom, elle siège à différents comités à l’échelle tant provinciale que nationale ainsi qu’à l’American Psychological Association. Suivez la Fondation de psychologie du Canada sur Twitter, Instagram et Facebook et rendez-vous au site fondationpsychologie.org pour accéder à diverses ressources à l’intention des parents et soutenir le bien-être mental de votre enfant.

 

Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.

Les produits d’assurance responsabilité, habitation, auto, loisir et mode de vie (exception faite de l’assurance pour voitures de collection) sont distribués par l’Agence d’assurances RBC ltée et établis par Aviva, Compagnie d’Assurance Générale. Au Québec, l’Agence d’assurance RBC ltée est enregistrée comme agence d’assurances de dommages. En raison des régimes publics d’assurance automobile en place au Manitoba, en Saskatchewan et en Colombie-Britannique, RBC Assurances n’offre pas d’assurance automobile dans ces provinces. La couverture peut varier selon la province. Certaines conditions, limitations et exclusions peuvent s’appliquer. Pour connaître les modalités de l’assurance, communiquez avec votre spécialiste en assurance, Évaluation du risque à RBC, et consultez le libellé de la police d’assurance.

L’assurance pour voitures de collection est offerte par Hagerty Canada, LLC et établie par Elite Insurance Company, une filiale d’Aviva Canada Inc. Certaines protections ne sont pas disponibles dans toutes les provinces. Hagerty est une marque déposée de Hagerty Group, LLC.

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Relations Responsabilités parentales Santé et bien-être

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Pour bien des familles, l’adolescence est une période orageuse. Les hormones, le secondaire et les premières peines d’amour peuvent semer le désordre dans la vie d’un ado, même le plus serein. Ce n’est pas difficile que pour les enfants, les parents aussi peuvent se sentir désorientés.

Il peut être ardu et frustrant d’essayer de décoder des comportements incohérents, de déterminer quand offrir son aide et quand se tenir à l’écart, de trouver comment résoudre des conflits et de déterminer la meilleure façon de réagir à des signaux d’alerte. Tant la mère que le père ou les proches peuvent en perdre leur latin.

Pourquoi mon adolescent a-t-il l’humeur si changeante ?

Devenir adulte n’est pas une partie de plaisir. Selon Ester Cole, Ph. D., psychologue, auteure et enseignante auprès des enfants d’âge scolaire et des jeunes, comprendre la transition vers l’adolescence est une tâche colossale sur les plans cognitif, physique et psychologique. Elle attire l’attention sur les grands changements que doivent vivre les adolescents :

  • Atteindre l’indépendance émotionnelle
  • Se préparer à faire des choix et à l’avenir
  • Se faire de nouveaux amis et établir des contacts sociaux
  • Bâtir leurs valeurs et leur code moral, et
  • Accepter le changement graduel de leur apparence physique et de leur rôle sexuel.

Autrement dit, votre enfant a du pain sur la planche ! Ester Cole, Ph. D, explique que « les tâches auxquelles doivent s’attaquer les jeunes sont de taille : ils doivent approfondir leur compréhension, leurs connaissances, leurs valeurs et leurs intérêts tout en faisant face à leur propre confusion, aux transitions à opérer et aux attentes d’autrui ».

Certes, ces changements radicaux ne justifient pas tout le claquage de porte et les airs exaspérés, mais ils peuvent expliquer bien des attitudes déconcertantes.

Est-ce que je peux aider ?

Cogner à une porte de chambre fermée à double tour peut sembler être une tentative vouée à l’échec, mais offrir soutien et compréhension à votre enfant peut s’avérer une démarche essentielle à son développement. Mme Cole, Ph. D, souligne qu’une autonomie accrue, des communications positives, des valeurs claires, un sentiment de compétence et l’occasion de vérifier des croyances personnelles et de faire des choix sont autant d’aspirations des adolescents en devenir.

Offrir affirmation et encouragement, accorder sa confiance et faire preuve de patience sont divers moyens que les parents peuvent utiliser pour favoriser la croissance personnelle et créer un environnement positif.

Bien qu’il ne soit pas nécessairement facile de garder son calme et de continuer à guider son enfant à travers des hauts et des bas, une saine relation avec vous peut avoir une grande incidence sur les décisions que prendra votre enfant. Une étude publiée en 2015 dans la revue Developmental Cognitive Neuroscience révèle que plus la relation parent-enfant est positive moins l’adolescent prendra de risques. Qui sait ? Être en phase avec votre ado vous évitera peut-être d’avoir à cacher vos clés de voiture.

Et si ce n’était pas seulement une question de sautes d’humeur ?

Chez certains adolescents, les sautes d’humeur ne doivent pas être un sujet d’inquiétude, mais un comportement inhabituel pourrait signaler un problème. Selon le Sondage sur la consommation de drogues et la santé des élèves de l’Ontario (SCDSEO), un tiers (34 %) des élèves sont aux prises avec un niveau de détresse psychologique modéré ou grave et un élève sur sept (14 %) subit un niveau de détresse psychologique grave. En tant que parent, il peut être difficile de faire la distinction entre l’ennui typique d’un adolescent et le symptôme d’un problème peut-être grave. Mme Cole, Ph. D, conseille aux parents de demander de l’aide si leur enfant est « renfermé ou préoccupé alors que ça ne lui ressemble pas ».

Où puis-je trouver de l’aide ?

Un diagnostic juste et un traitement adéquat peuvent contribuer grandement au soulagement des symptômes d’une maladie mentale. Une étude citée par l’Association canadienne pour la santé mentale révèle que 80 % des gens qui souffrent de dépression peuvent reprendre leurs activités quotidiennes courantes, moyennant un soutien approprié.

Ester Cole, Ph. D., recommande de « consulter d’abord les professionnels en santé mentale de l’école de votre enfant, y compris l’équipe de soutien scolaire ». L’équipe de soutien scolaire, composée d’enseignants et d’autres membres du personnel scolaire, s’occupe d’élaborer des plans et programmes pour aider les étudiants qui ont des difficultés en milieu scolaire. En outre, le médecin de famille peut adresser les parents vers un psychologue ou un spécialiste autorisé.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur le soutien à accorder aux enfants durant les années tumultueuses de leur adolescence et au-delà, jetez un coup d’œil au livre d’Ester Cole, Ph. D., intitulé « Understanding Young Adolescents ». Des ressources gratuites à l’intention des parents et des enseignants comme L’ABC de la santé mentale et l’approche de gestion du stress Stratégies sur le stress de la Fondation de psychologie du Canada contiennent de précieux renseignements sur différents problèmes et traitements de même que des outils fort pratiques.

Lorsque les sautes d’humeur et les mauvaises manières sont de la partie, élever un enfant durant l’adolescence peut sembler presque impossible, mais il suffit d’un peu de compréhension, de soutien et de patience pour que parents et enfant traversent la tempête ensemble.

Votre santé comporte différents aspects et vous devez prêter à chacun une attention particulière. Parlez à un conseiller de RBC Assurances au sujet de l’assurance maladie. Ou appelez-nous au 1 866 262-7920.

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